De Strasbourg à Bordeaux, en passant par Besançon, Lyon ou encore Marseille : dans plusieurs grandes métropoles françaises, les élections municipales se sont soldées, hier, par la victoire de candidats écologistes. N’oublions pas que 50 à 70% des leviers d’action pour lutter contre le dérèglement climatique se trouvent au niveau locale. La « vague verte » comme elle se fait appeler désormais aura pour tâche de faire de ces territoires des laboratoires d’expérimentation de l’écologie pour les années à venir.
Déjà, la campagne électorale avait souligné, dans les grands centres urbains, la priorité des thématiques écologiques. Les enjeux vitaux de la transition vers un monde viable, et moins inégalitaire, sont aujourd’hui partagés par de plus en plus de citoyens.
Cette prise de conscience est le fruit de nombreuses mobilisations, des marches pour le climat, des manifestations de défense des services publics et de notre modèle social, des campagnes de plaidoyer et des actions militantes des associations et ONG. De nombreuses initiatives se sont créées sur le territoire depuis quelques années et la société civile nancéienne est porteuse de solutions collectives pour engager la transition écologique et citoyenne.
Plus qu’une question se pose désormais : est-ce que ce nouveau pouvoir politique se montrera à la hauteur des enjeux et des espoirs qu’il nourrit ?
Suite à sa victoire, Mathieu Klein a rappelé vouloir être « ce maire à portée d’engueulade ». Il convient désormais dans ce dernier mandat pour le climat de lui rappeler ce discours ainsi qu’à nos autres élu.e.s et de ne pas attendre l’irréversible pour prendre des mesures ambitieuses pour le climat et la justice sociale.