Ce dimanche 9 mai les Nancéien.ne.s ont investi la rue pour la Marche d’Après afin de protester une nouvelle fois contre la loi Climat et Résilience du gouvernement. Un millier de manifestant.e.s a répondu à l’appel des associations nancéiennes pour protester contre « cette volonté irresponsable de défendre les intérêts économiques à court terme d’une minorité, au mépris de l’avenir de tou.te.s ».
En écho aux 164 manifestations organisées en France à la même date, cet évènement s’inscrit dans la continuité des revendications de la marche du 28 mars. Marche qui avait également réuni plus de 1000 citoyen.ne.s. En effet, d’après les manifestant.e.s, la loi votée à l’Assemblée Nationale ne tient compte « ni des recommandations des scientifiques, ni même des engagements que l’Etat français s’est lui-même fixés dans le cadre de la COP21. Bafouant les propositions que le Convention Citoyenne avait formulé, cette loi piétine la science et la démocratie.
Le 9 mai : objectif justice écologique et sociale
C’est dans un cadre festif et revendicatif que s’est déroulée cette journée de mobilisation. Après un atelier de confection de pancartes et des prises de paroles des acteur.rice.s du tissu associatif et syndicaliste local, le défilé a pu prendre son départ. La justice sociale et écologique étant au cœur des revendications, le cortège, égayé par des performances artistiques et fanfares, a prêté main forte aux luttes locales. Ainsi, pour soutenir le collectif ‘Occupons Nancy » la marche s’est offert un passage au théâtre de la manufacture avant de fusionner avec cortège de la Marche Fleurie du Collectif du 23 janvier.
Marche fédératrice au sein du tissu associatif local
« L’union fait la force », un dicton qui peut paraître poussiéreux mais qui fait toujours ses preuves. En effet, pas moins de 42 associations, organisations et syndicats nancéien.ne.s ont soutenu le collectif de citoyen.ne.s en charge de l’organisation de la marche. Si les revendications sont diverses, la justice sociale et écologique offre une convergence des luttes. Chanter, revendiquer, brandir des pancartes, échanger sur l’urgence climatique ensemble, pour sauver ce qui mérite de l’être : le maître mot de cette Marche d’Après est bien l’union.
Nancy a la chance d’avoir un tissu associatif très dense et varié, n’hésitez pas à le découvrir :
Les Amis de la décroissance Nancy, les Amis de la Terre 54, Amnesty international, ANVCOP21-Nancy, ATTAC, BDH – ENSEM, Bloc Lorrain, Cantoche, Cigales Grand Est, Clid, Collectif du 23 Janvier, Colibris 54, Dynamo, EDEN, Extinction Rebellion Nancy, Florain, Grande Epicerie Générale, Greenpeace Groupe Local de Nancy, L214 – Nancy, Loramap, Ligue des Droits de l’Homme Nancy, MAN Nancy, Nancy curieux, Media Jaune Lorraine, MOC Nancy, Occupons Nancy, Recyclerie La Benne Idée, Résistance à l’Agression Publicitaire Nancy, SFE Nancy, Shifters Nancy Solidaires 54, Un Toit Partagé, UNEF Lorraine, UNL Meurthe et Moselle, UP2V, Youth For Climate Nancy.
Le collectif de citoyen.ne.s invite les participant.e.s à agir localement :
- En signant l’appel pour un plan de mobilités ambitieux sur le site d’EDEN
- En signant l’appel pour une réduction de 65% des émissions de gaz à effet de serre sur le Grand Nancy
Mais surtout, car il nous appartient ici et maintenant de transformer en profondeur notre territoire :
- En s’engageant dans une association