La grande épicerie générale, c’est qui, c’est quoi ?
Création et développement
D’abord, ce sont des personnes qui s’organisent pour faire des achats groupés. Mais elles s’aperçoivent que ça leur apporte beaucoup d’autres choses : choisir des produits locaux ou bio, faire des économies, rencontrer des gens sympas et motivés, apprendre à s’organiser collectivement, développer de nouvelles compétences… Une véritable aventure humaine ! De quoi les motiver pour lancer une épicerie coopéative.
Puis, après un an de préparation en 2016, un lancement dans des locaux provisoires en 2017 et la création d’une Société Coopérative en 2019, c’est désormais plus de 300 mètres carrés au 88 avenue du 20ème Corps qui accueillent des produits (locaux et/ou bio si possible)… Mais aussi des activités et des personnes qui coopèrent afin de développer cette une alternative à la grande distribution.
Actuellement, nous sommes environ 200 coopératrices et coopérateurs actives et 80 soutiens financiers.
Principes et valeurs
- C’est un magasin coopératif, statuts adoptés en assemblée générale.
- Nous choisissons nous-mêmes nos produits, en privilégiant l’éthique, le local, le bio, les circuits courts et les prix abordables.
- Nous privilégions la convivialité et le lien social.
- Transparence des prix : une marge unique de 20% sur tous nos produits.
- Juste rémunération des fournisseurs : nous achetons nos produits au prix juste et nous sommes fidèles à nos producteurs.
- Une personne = une voix. Nos décisions sont prises collégialement (groupes de travail, comité transversal, conseil d’administration, assemblée générale). C’est un fonctionnement démocratique qui peut parfois prendre du temps mais qui garantit un projet porté par tous et à but non lucratif.
Comment fonctionne la grande épicerie générale ?
Le concept c’est que chaque client-e est également gestionnaire de l’affaire. On le devient en 3 étapes :
- D’abord, on participe à une réunion de présentation pour vérifier qu’on adhère aux valeurs et au fonctionnement.
- Ensuite, on achète une part sociale de la société (100€, sauf étudiant-es et minima sociaux : 10€), pour financer le fonctionnement et se la péter un peu en disant qu’on est actionnaire/propriétaire d’un magasin.
- Enfin, on s’engage à faire un créneau de 3h toutes les 4 semaines (avec des aménagements possibles !).
Les créneaux
Ils représentent les différentes activités nécessaires à la vie du magasin coopératif : commandes, réception des livraisons, réassortiment des produits dans les rayons, tenue du magasin aux heures d’ouverture, ménage, comptabilité, gestion du planning, réunions d’information… C’est cet engagement régulier de chacun-e qui permet une offre de produits différents.
Alors, ça, c’est le minimum syndical, l’énergie et les rouages de la machine.
Les groupes de travail
Mais si on veut que l’épicerie tourne bien, s’agrandisse et offre de meilleurs services à tout le monde, il est indispensable que certain-es s’investissent dans les groupes de travail. C’est l’huile dans les rouages qui permet à la machine d’avancer dans de bonnes conditions.
Ces groupes gèrent un grand nombre de choses :
- Le groupe catalogue recherche les produits demandés, suivant notre cahier des charges, et les ajoute dans notre magasin ou nous explique pourquoi cela n’est pas possible.
- Le groupe magasin organise l’aménagement et le fonctionnement du magasin.
- Le groupe financement est en charge de la trésorerie, du budget ; il recherche des financements.
- Le groupe souscription traite les nouvelles souscriptions.
- Le groupe bureau des épiciers s’assure que le règlement intérieur est respecté par tout un chacun.
- Le groupe zéro-déchet favorise le vrac, le tri et le compostage et organise des activités ZD.
- Le groupe informatique gère les outils, supports et a en charge la formation informatique.
- Le groupe communication-public gère les communications internes et externes.
La coordination globale est faite par un comité transversal et les décisions importantes sont prises par un conseil d’administration et des assemblées générales.
Et quel avenir pour la grande épicerie générale, ?
Depuis l’origine, notre projet s’est bien développé : les enjeux de communication, de coordination et d’intégration restent importants. Membres de la communauté du plan B, nous profitons des échanges d’expériences et d’informations des autres structures. Pour la suite, nous souhaitons adhérer aussi au florain mais nous attendons sa dématérialisation car nous ne gérons pas d’argent liquide afin de simplifier notre travail.
Nous avons désormais une salariée, financée à 50% par la Région Grand Est pour l’instant.
Mais pour assurer note équilibre financier et élargir nos horaires d’ouverture, nous avons besoin de doubler le nombre de coopératrices et coopérateurs. Alors, venez nous rencontrer (ce samedi aux portes ouvertes ou lors de réunions de présentation), parlez de nous et, pourquoi pas, rejoignez-nous !
À bientôt !
Thomas, pour la GEG
Et en attendant de nous rencontrer, trouvez-nous en ligne :
