La crise climatique met en péril notre avenir et requiert des mesures radicales, c’est pourquoi la jeunesse, dans un mouvement coordonné à l’échelle mondiale, a choisi de faire grève le vendredi 25 mars. Cette grève est un acte puissant nous permettant de manifester nos préoccupations, peurs et attentes dans l’action, et pas seulement à travers de beaux discours. Faire grève, ce n’est pas faire l’école buissonnière. Faire grève, quand on a 10, 15 ou 20 ans, c’est dénoncer la profonde incohérence qui gouverne notre monde : le système scolaire nous prépare à un avenir serein quand les systèmes financier, industriel et géopolitique s’acharnent minutieusement à en assurer la destruction. N’y a-t-il pas une grossière hypocrisie dans ce discours à double face ? Entre promesses dans le vide et mensonges de soutenabilité, nous réclamons des comptes aux dirigeant.e.s.
Chaque jour, des espèces disparaissent. Chaque jour, les forêts reculent. Chaque jour, des populations voient leurs maisons englouties par la montée des eaux.
La crise climatique n’est plus une hypothèse, mais une menaçante réalité : on peut lire dans le deuxième volet du sixième rapport du GIEC qu’au moins 3,3 milliards de personnes vivent dans des environnements très vulnérables au changement climatique
Alors que les scientifiques appellent à un réveil des consciences depuis les années 1970, il semblerait que nos dirigeant.e.s aient choisi de fermer les yeux. Désormais, il nous faut nous réveiller de ce doux rêve de croissance et d’abondance. Il est temps d’écouter les cris d’alerte des scientifiques et ceux de la jeunesse les ayant rejoints récemment avec Greta Thunberg comme porte-voix.
Privé·es de notre insouciance, nous avons décidé de descendre à nouveau dans les rues, sécher les cours et crier dans des mégaphones.
Dans un monde bouleversé par la guerre en Ukraine, notre futur est suspendu aux fusils à la frontière de l’Europe, et alors que notre dépendance aux énergies fossiles est remise en cause, il est plus que temps de mettre en œuvre les grandes transformations nécessaires pour nous assurer un monde durable. Un monde sans énergies fossiles et en paix.
Nous appelons l’ensemble des nancéien.ne.s, peu importe l’âge ou la profession, à faire grève le 25 mars aux côtés de la jeunesse. La lutte écologiste est universelle et inclusive, les jeunes ne sont pas seuls à mener ce combat. Unissons nos voix pour défendre un avenir viable sur une planète habitable !
Rendez-vous ce vendredi 25 mars à 14h, Place Maginot.