Pourquoi Greenpeace Nancy s’adresse à vous ? 

Parce que vous luttez contre les atteintes portées au climat, et/ou à la biodiversité, 

Parce que vous œuvrez à une meilleure égalité des chances, 

Parce que, usagers ou cheminots, vous promouvez les transports ferroviaires,

Parce que sans attendre, vous construisez déjà le monde d’après, tourné notamment davantage de sobriété,

Parce que vous œuvrez au développement des communs, 

Parce que vous vous mobilisez pour les chardonnerets, les salamandres et les sabots de vénus plus menacés que jamais,

Parce que vous ne vous résignez ni à la violence routière, ni aux nuisances du trafic, ni aux paysages abîmés, 

Parce que vous observez que l’artificialisation des sols augmente quatre fois plus que la population,

Parce que vous préférez le verbe être au verbe avoir, 

Parce vous sentez bien qu’on a un virage assez serré à prendre pour éviter le mur, tandis que la plupart de nos élus prétendent organiser notre avenir avec des idées dépassées du passé,

Parce que vous êtes engagé dans un syndicat, une associations, dans votre quartier ou juste dans votre existence,

Parce que si Greenpeace n’y va pas, alors c’est à n’y rien comprendre et parce que c’est vous,

Mais c’est quoi l’histoire ? 

Il se passe que l’État, pas mal de parlementaires et d’élus locaux semblent assez mal maîtriser la lecture et en particulier celle : 

• Des rapports successifs du GIEC, notamment celui du 4 avril 2022 ;
• Du jugement du Conseil d’État du 19 novembre 2020 qui enjoint à l’État de rendre obligatoire la priorité climatique et interdire toute mesure susceptible d’augmenter les émission de gaz à effet de serre.
• Du jugement du 14 octobre 2021 qui enjoint à l’État de réparer les conséquences de sa carence en matière de lutte contre le changement climatique,
• De l’article 191 de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 qui prévoit de diviser par deux dès maintenant le rythme d’artificialisation des sols pour atteindre un Zéro Artificialisation Net en 2050.  
• De la position du Conseil de l’Union Européenne du 29 juin 2022 permettant à l’UE de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55 % par rapport aux niveaux de 1990 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

OK, mais plus précisément ? 

C’est que le 28 juin 2019, Élisabeth Borne, alors ministre des transports, a prescrit au Préfet de la Région Grand-Est l’exécution d’études sur les secteurs Sud, Centre et Nord des 115 km de l’A 31 : l’idée est de dérouler du macadam pour 2 milliards € de façon à ce que ça circule, que ça circule et que ça circule ! C’est vérifié partout : plus on déroule du macadam plus ça circule !

Alors que la planète se défend partout, plus souvent et plus fort ;

Alors qu’on n’a plus aucun doute sur les causes du péril ;

Alors que que plus personne ne peut dire qu’il ne savait pas ;

Alors qu’on sait ce qu’il faut faire, et vite ;

Alors que…

Ils voudraient nous accélérer direct dans le mur !?

Alors qu’on se dit que de leur macadam, on n’en veut pas ; c’est pas la question de préférer l’option F12 au tracé F4 ; c’est juste que du macadam supplémentaire on n’en veut pas du tout ; que leurs 11000 camions / jour, c’était avant ; qu’on n’a pas besoin de tomates dégueulasses en novembre ; que rouler tout seul dans un SUV c’est ringard et que la vie vaut bien mieux que ça ;

Alors qu’on se dit que les 2 milliards d’euros promis au macadam, on les prendra volontiers mais pour les trains de voyageurs, pour le fret ferroviaire et fluvial et pour les mobilités douces… Aussi pour contribuer à réparer la planète Terre qui nous le demande instamment. Et pour ralentir et savourer, et ne plus jamais revenir en arrière, pour reprendre la main sur la marche du monde… Pour mettre plus de vie dans la vie, quoi !

Le 20 septembre, c’est pour  

Prendre connaissance de ce qui se prépare et comment (objectifs des services de l’État, les consultations et enquêtes publiques…),

Faire connaissance de l’ensemble de nos partenaires opposants déclarés et potentiels, tout au long des 115 km de l’A 31,

Nommer contre quoi on lutte et nommer ce pour quoi on œuvre,

Définir des modes d’action… en ayant toujours présent à l’esprit que l’action rend joyeux !

Le 20 septembre, c’est 

À 18.30, au PLAN B : 51, rue de la République à JARVILLE – 54140 – Sur la ligne T2 – Arrêt République

CONTACT : gl.nancy@greenpeace.fr – Éric Lepointe